Le mot « Eucharistie » vient du grec et signifie « action de grâce, louange ». Dans la tradition juive, cette action de grâce est prononcée au repas de la Pâque pour commémorer la sortie d’Egypte du peuple d’Israël. Pour les catholiques, l’Eucharistie est la célébration du sacrifice du corps et du sang du Christ, présents sous les espèces du pain et du vin. Aujourd’hui, seuls les évêques et les prêtres peuvent être les célébrants de l’Eucharistie. La communion eucharistique est un acte concret qui permet aux chrétiens de s’unir au Christ en devenant son corps. Fortifiés par la présence du Christ en nous, nous pouvons relever les défis de la vie en nous laissant habiter par le Christ dans notre vie de tous les jours.
Les chrétiens baptisés peuvent recevoir la communion eucharistique pendant la messe. Après leur baptême, les enfants doivent se préparer à la Première communion dans le cadre du catéchisme ou de l’aumônerie. Un enfant reçoit habituellement sa Première communion entre 8 et 10 ans. Une célébration particulière est organisée pour la Première communion des enfants. Les adultes qui désirent communier pour la première fois s’y préparent dans le cadre du catéchuménat.
Pourquoi on ne peut pas communier sans avoir été baptisé ?
L’Eucharistie est un sacrement qui unit le croyant au corps du Christ. Avec le Baptême et la Confirmation, ces trois sacrements d’initiation introduisent le croyant dans le mystère de la Trinité. La communion eucharistique est un acte grave, chargé de sens. Nous pourrions la comparer à l’union nuptiale entre deux personnes. Elle ne peut pas se réaliser avant que les deux personnes se connaissent, s’aiment et s’engagent. Il en va de même pour la communion eucharistique.
Toutefois, il est à noter que tout le monde peut participer au moment de la communion eucharistique pendant la messe. Ceux et celles qui ne sont pas encore baptisés et les enfants avant leur Première communion peuvent aller recevoir la bénédiction du prêtre en même temps que les autres. Il convient alors de croiser les bras devant la poitrine, signalant ainsi au prêtre qu’il peut donner la bénédiction.